Le Québec, terre d'accueil aride pour les immigrants?!?
Maria Cristina Gonzalez a l'un des plus mauvais profils pour trouver un emploi au Canada. C'est une femme. C'est une Colombienne. Et elle vit à Montréal. Une nouvelle étude de Statistique Canada révèle que c'est au Québec que les nouveaux immigrants ont le plus de mal à décrocher un emploi. Même s'ils sont généralement plus instruits que la moyenne canadienne.
Je suis offusqué & déçu.
Le Canada se ventent d'être un pays billingue, de revendiquer le billinguisme Français & Anglais.
Je remarque qu'on est encore la province pointée du doigt, encore le gros mouton noir du pays, parce qu'on tente de rester billingue...
Fait chier!!
«Je ne crois pas que la société québécoise soit moins accueillante que les autres», observe Anait Aleksanian, directrice générale du centre d'appui aux communautés immigrantes, le CACI. «Mais il y a un gros problème sur le plan de la reconnaissance des acquis. C'est une procédure excessivement longue et complexe qu'il faudrait revoir et simplifier.»
Le bilinguisme complique aussi les choses, dit-elle: deux immigrants sur trois échouent aux tests de français de l'Office québécois de la langue française exigés pour intégrer un ordre professionnel reconnu. Or le nombre de classes de français est restreint et il faut souvent attendre six mois pour qu'une place se libère au CACI. «Pendant tout ce temps, l'insertion va au ralenti, c'est très dur pour le moral», déplore Mme Aleksanian.
Il est ou le problème d'exiger un respect de nos deux langues, plusieurs pays dans le monde le font!!
Fait chier!!
Plusieurs immigrants décideront alors de laisser leur diplôme de côté pour accepter un emploi plus rapidement, mais précaire. Ce n'est pas un cliché: les restaurants et les manufactures embauchent plus d'immigrants que de Québécois.
Au fait du problème, le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles (MICC) a modifié ses critères de sélection l'an dernier et favorise désormais davantage la venue d'employés dotés d'une formation technique, plutôt qu'universitaire. «On ne regarde plus seulement si le candidat a une formation dans un secteur en demande, mais les difficultés reliées à l'intégration de ce secteur», explique Claude Fradette, porte-parole du MICC. Petit baume: selon M. Fradette, les immigrants ayant choisi le Québec travailleraient plus souvent dans leur domaine que ceux établis ailleurs au Canada.
Et bien voilà, on remet les pendules à l'heure... ;o)
[Voir article]
mardi 11 septembre 2007
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