Mon cousin est arrivé lundi dernier (6 aout 2007) au Kandahar, il fait parti du groupe de soldats canadiens du Royal 22e régiment, de Valcartier. (Ils sont 2000 soldats à être parti ce mois ci...).
Je lui souhaite bonne chance, du courage à la tonne, et surtout qu'il ne fasse pas parti de la déjà trop longue liste des 66 soldats canadiens tués la bas depuis 2002, dont 6 soldats le 4 juillet dernier.
Toute la famille pense à toi, on va t'envoyer les meilleurs ondes.
Je t'aime cousin, pis reviens vite!
Extrait: Kandahar, boulevard des talibans
Situtation :
Régulièrement plusieurs fois par semaine , voire par jour , la ville est secouée par une explosion. «Quand vous voyez un grand trou dans la chaussée, c'est la conséquence d'un attentat-suicide», fait remarquer sans émotion particulière Nouri, du Comité indépendant des droits de l'homme. Parfois, c'est un barrage de policiers ou un simple garde devant une banque qui est mitraillé. Les talibans sont dans la ville même s'ils n'en sont pas les maîtres. Ils contrôlent au moins 50 % de la province et 80 % de celles voisines de l'Helmand et l'Oruzgan, autres fiefs traditionnels des «étudiants en religion». Et, à cause sans doute de l'influence irakienne, ils sont plus radicaux que jamais. Comme le montrent les attentats-suicides, inconnus jusqu'alors en Afghanistan, les destructions d'écoles et les décapitations d'instituteurs dans le sud du pays. Ou cette affichette, griffonnée à la main, découverte un matin sur la porte d'une mosquée de Kandahar : «Les filles qui vont à l'école doivent craindre pour leur sécurité. Si leur visage est brûlé par l'acide ou si elles sont tuées, ce sera la faute de leurs parents.» Les étrangers ont fui la grande ville, à l'exception de quelques contractors (entrepreneurs), surtout américains et britanniques, que leurs gardes du corps viennent chercher jusqu'à la porte de leur chambre.
«Les villageois préfèrent se faire exploser»
«Du temps des talibans, souligne encore Omar Satea, il n'y avait pas de télévision, mais la sécurité était totale. Aujourd'hui, nous avons la télévision et une presse libre, mais on kidnappe les enfants dans les rues. Aussi les gens de Kandahar préfèrent-ils la sécurité à la télévision, qu'ils n'aiment pas beaucoup d'ailleurs. Pareil pour les gens de la campagne qui, eux, en plus, se méfient des écoles.» Wasi Alikozaï ajoute que la population est aussi scandalisée par les bombardements sans retenue de l'Otan et par les fouilles qu'elle mène dans les villages,maison par maison. «Plutôt que de subir une telle humiliation, les villageois préfèrent se faire exploser.» «Quand les Afghans ont soutenu, les trois premières années, le gouvernement Karzaï, les talibans ne venaient pas dans les villages. Maintenant, c'est fini ! Les gens ne se battront pas pour lui. On le voit, il faut aux insurgés une heure seulement pour prendre un chef-lieu de district», poursuit-il. Alors, combien de temps leur faudrait-il pour conquérir Kandahar en cas de retrait des forces de l'Otan ? «Une heure pour y entrer et deux pour l'investir complètement.»
Kandahār ou Qandahār (ville d'Alexandre) est une ville du sud de l'Afghanistan, capitale de la province de Kandahar. La province compte 580 000 habitants (1998) et la ville 225 000 habitants (2003). C'est la seconde ville en importance après Kaboul et un lieu important de commerce, essentiellement de produits agricoles.
Kandahar possède un aéroport international et est situé à la croisée de nombreuses routes importantes. Avec Peshawar, Kandahar est la ville principale de l'ethnie des Pachtounes.
mercredi 8 août 2007
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